Newsletter Septembre 2019
Chers amis, chers clients,
Je vous propose de faire le point, en cette rentrée 2019, sous le signe du ralentissement économique.
La croissance globale décélère, de 3.5% à 2.8%, touchant davantage l'industrie que les services, les continents étant dans des positions différentes dans le cycle économique. Les Etats-Unis sont encore vaillants, l'Europe s'essouffle vite, avec son leader en quasi récession, et la Chine soutient son économie tous azimuts. Le tout dans un climat détestable de tweets guerriers et de tensions populistes partout dans le monde.
Les cycles ne sont pas éternels, même si la fantastique intervention des banques centrales depuis 10 ans, avec des volumes extraordinaires, nous l'a sans doute fait croire. Les efforts de ces autorités de tutelle empêchent le cycle de se retourner. Mais ont-elles encore des munitions suffisantes ? Que faire dans cette période de transition, illustrée par des courbes de taux négatifs jamais vues en Europe, et maintenant inversée aux Etats-Unis ? Avec une multiplication des bulles (obligations, actions, immobilier, art) ...
Conjoncture mondiale
La croissance américaine a 10 ans, et si elle ralentit à 2.2%/an, elle demeure créatrice de nombreux emplois, proposés par des entreprises en bonne santé, avec des profits records. Après la relance fiscale Trumpienne, qui a beaucoup baissé les impôts, élargi le déficit budgétaire et certainement bien prolongé ce cycle, la croissance a -t-elle toujours autant de peps ? L'industrie se fragilise, et la FED commence à douter, ayant arrêté ses hausses régulières de taux, et même commencé à les baisser en juillet, ce qu'apprécient les marchés. Si elle résiste aux objurgations du président, qui voudrait une baisse forte de 1% pour être réélu en 2020, la FED va néanmoins tranquillement dans son sens. La guerre commerciale entre Chine et Etats-Unis, légitime car la Chine a bien tiré sur la ficelle depuis 20 ans, ressemble à un poker menteur, le président américain étant dans l'intimidation et la menace, et les Chinois cherchant à sauver la face, et disposant d'armes efficaces. Toute entrave au commerce devient inquiétante dans un environnement moins favorable et les marchés réagissent peureusement aux tweets vengeurs.
En Europe, après une année correcte en 2018, la croissance ralentit fortement, l'Allemagne étant particulièrement touchée. La Banque Centrale (BCE), toujours hyper-accommodante, est prête à tout faire pour la croissance, mais son pouvoir semble moins convaincant, les taux d’intérêt étant déjà très négatifs, donc très incitatifs. L'Allemagne vit mal la fin du règne de Merkel, avec une baisse de ses surplus commerciaux, et se pose des questions sur l'utilité de son orthodoxie budgétaire quand le pays, au bord de la récession, pourrait profiter d'une bonne relance, mais n'ose pas franchir le pas. Les Pays-Bas, dans une position comparable, ont pris le taureau par les cornes et vont lancer un fonds de 50Md€ pour le financement d'infrastructures et la recherche en intelligence artificielle, en empruntant à des taux négatifs.
Les pays ibériques respirent et le chômage y baisse bien. La coalition gouvernementale italienne un peu contre-nature n'a pas duré longtemps, et un autre mariage contre nature est en élaboration... plus favorable à l'Europe, mais a priori assez instable. Le Brexit s'enferre dans des querelles byzantines au Parlement britannique, et le changement de Premier ministre n'a encore rien résolu. Ceci mine la confiance britannique et rend la croissance erratique, avec des sociétés qui accumulent denrées et matières premières de peur d'être en rupture de stock. Boris Johnson a fixé une date de départ au 31 octobre, avec ou sans accord, mais sa posture macho ne convainc pas encore et la livre baisse.
La croissance française reste correcte, autour de 1,4% en 2019, alors que Macron, pour mettre fin aux actions de Gilets jaunes, a donné un coup de pouce très keynésien au pouvoir d'achat au travers de baisses d'impôt significatives aux classes les moins favorisées. Toutefois cet argent est en grande partie épargné, et ne stimule pas la consommation. Le chômage baisse marginalement mais régulièrement, et les réformes avancent malgré tout. Le pouvoir a tremblé sur ses bases pendant la crise des Gilets Jaunes, témoignage de notre paradoxe entre révolte contre une fiscalité confiscatoire et recherche d'une forte protection sociale, puis a réussi à se raffermir. Des réformes à haut risque sont inscrites pour la rentrée, comme celle des retraites...
Pays émergents : Bonne croissance, avec des déséquilibres, et un endettement qui monte fortement. Les économies très industrielles souffrent, la Chine étant le meilleur exemple. Le gouvernement fait out pour soutenir la croissance en favorisant le marché intérieur, mais ses industries exportatrices, montrées du doigt par Trump, sont à la peine.
Matières premières
Pétrole : sur 2019, le pétrole gagne environ 7%, après avoir perdu 25% sur un an ! Le marché est très volatil, avec un effondrement spectaculaire de fin d'année, puis une bonne remontée et une baisse en 2019, reflétant l'anxiété sur la croissance mondiale, sur les flux commerciaux (US-Chine), et sur les routes du commerce international comme le Détroit d'Ormuz (US-Iran). Le cours actuel de 58$/baril n'est pas très cher, mais permet toutefois aux pays exportateurs de s'en sortir. Les Etats-Unis restent le premier producteur mondial, avec des gains de productivité importants sur l'extraction du schiste, rentable à ce niveau.
L'or n'en finit plus de remonter, dépassant 1500$/once, soit une augmentation de 17% en 2019. Traditionnellement connecté au dollar, il s'en est détaché récemment. Il ne donne pas de dividendes, mais l'alternative est de perdre de l'argent avec des obligations à rendements négatifs, alors pourquoi ne pas prendre le pari de l'or ? C'est bien sûr aussi un placement refuge, quand Trump fait trembler la planète de ses tweets menaçants, et les banques centrales (Russie, Pologne) sont de gros acheteurs.
CLASSES D’ACTIFS
ACTIONS
Beau rebond en 2019 ! La fin 2018 a été un bain de sang pour les marchés actions surtout, et obligataires également. Toutefois le changement d'orientation de la FED en toute fin d'année a causé un très fort rebond sur le premier trimestre 2019. Le deuxième trimestre a été plus hésitant. Sur 2019 :
France
Allemagne
Etats-Unis
Japon(Nikkei)
Chine
Italie
Espagne
15,54+%
+12,78%
11.62 %
+ 3.05 %
+17,49%
+15,11%
+3,15 %
Aux Etats-Unis, dans un nouveau contexte de baisse des taux, les indices, dont le Dow Jones ont atteint un record absolu en juillet. Les résultats excellents des entreprises sont fortement valorisés, et les marchés ne sont pas trop inquiets par une conjoncture qui se dégrade, surtout dans l'industrie.
Après un extraordinaire rebond en début d'année, l'Europe hésite, et reste bon marché, délaissée par les investisseurs qui lui préfèrent les Etats-Unis. Le ralentissement prononcé de la croissance (Allemagne) et les incertitudes politiques (Italie, Brexit) y jouent pour beaucoup, malgré des entreprises en pleine santé. Les valeurs préférées semblent être les valeurs les plus défensives, les financières étant toujours évitées
Les actions émergentes sont en hausse, grâce au soutien de la Chine à son économie, ont aussi repris du poil de la bête. Rejetées par les grands fonds américains en 2018, et portées par la Chine elles ont l'avantage d'être bien moins chères que les actions américaines, dans des pays en croissance solide.
OBLIGATIONS
Obligations d’Etat : deux phénomènes marquants : l'inversion de la courbe des taux américaine, et les taux très négatifs sur les marchés européens. Traditionnellement l'inversion de la courbe des taux aux Etats-Unis, quand les rendement des emprunts à 2 ans rapportent plus que les emprunts à 10 ans, est un signe qu'une récession va frapper, dans un délai qui varie entre 8 mois et 3 ans ! Difficile de se positionner donc, mais cela garantit des marchés nerveux et volatils. Le phénomène est dû à la forte baisse de rendement de l'emprunt à 10 ans, à la suite du changement de politique de la FED, passant rapidement au dessous du taux à 2 ans.
En Europe, les taux sont négatifs pour de nombreux pays, et surtout en Allemagne, où toute la courbe, de 1 jour à 30 ans est négative ! La dette est donc incroyablement chère, une pure bulle, et cela risque de durer, car les deux banques centrales (US et Europe) sont très accommodantes. Théoriquement, un état qui emprunte à des taux négatifs a tout intérêt à emprunter un maximum, et à laisser filer son déficit, financé par les acheteurs de dette ! Cette notion est assez relative, on l'a vu avec l'Italie, qui a relâché ses efforts budgétaires et vu les taux de sa dette monter fortement. Difficile de ne pas être investi sur cette classe d'actifs, mais en la surveillant comme le lait sur le feu.
Obligations des sociétés (qu’on appelle « de crédit ») : Le différentiel entre rendements des obligations d'Etat et des entreprises est une bonne mesure de la santé du marché actions. Ainsi en fin d'année 2018, il a beaucoup augmenté alors même que les taux baissaient, ce qui a causé des pertes dans les portefeuilles. Ce différentiel reste intéressant, avec de nombreuses situations d'entreprises à arbitrer. A jouer de façon dynamique.
MONETAIRE
L'Euro a perdu environ 2% contre dollar cette année. Le dollar est bien mieux rémunéré que l'euro, et que cela va durer, la BCE faisant tout pour favoriser la croissance en permettant aux entreprises de se financer quasi-gratuitement. Le dollar est donc toujours surévalué, mais la baisse des taux américains va être trop lente pour inverser cette tendance à court terme. Cette guerre des monnaies exaspère Trump, mais c'est surtout la Chine qui a envoyé récemment un scud d'avertissement aux Etats-Unis en laissant glisser son Yuan...
En Europe, les taux monétaires vont rester négatifs, et les performances des fonds monétaires le seront davantage encore, car il y a des frais de gestion. Ils doivent donc rester un placement d'attente, en attendant peut-être une correction boursière.
La livre £ baisse fortement à cause des incertitudes liées au Brexit, aux capitaux qui risquent de quitter ce pays, et à une croissance qui pourrait ralentir. Derniers moments pour aller visiter ce pays sans passeport, à moindre coût !
IMMOBILIER
Le marché immobilier allemand continue de monter, répondant à une demande forte, aussi bien intérieure qu'internationale, les SCPI françaises cherchant par exemple à diversifier leurs actifs en y plaçant une partie de leur forte collecte. Les villes de catégorie A, les 8 villes phares caracolent en tête, mais tout le pays connait des hausses significatives, ce qui inquiète le gouvernement, et rend furieux les locataires, comme à Berlin. Les marchés espagnols (sauf en Catalogne) et portugais (grâce à une forte demande des retraités français !) sont aussi bien orientés.
En France, le marché continue à monter, toujours sur un socle de taux d'intérêts très bas, avec des taux d'emprunt de 1.20-1.30% sur une durée de 20 ans. A Paris, les prix ont dépassé le seuil de 10 000€/m2, du fait d'une offre réduite. Tout se vend rapidement, même les biens avec défaut. Les prix en Ile de France s'excitent aussi, grâce aux primo-accédants ne pouvant pas tout de suite acheter dans Paris, et les SCPI se positionnent sur le Grand-Paris pour placer leur collecte pléthorique. Les prix en province sont à la hausse de manière plus disparate, les régions dynamiques étant en forte hausse, et les régions enclavées voyant leurs prix stagner voire baisser.
L'immobilier de luxe s'envole en France, et les transactions se multiplient. Les résidents britanniques vendent à Londres pour venir sur le continent, avec un bon pouvoir d'achat, même si la livre baisse, et malgré l'IFI.
STRATEGIES D’ INVESTISSEMENT
CE QUE JE FAIS ACTUELLEMENT
Au global : Prudent et attentif à la volatilité
La fin de 2018 a été dramatique, avec des actions qui n'en finissaient plus de baisser, aucun placement ne trouvant grâce aux yeux des marchés. Au vu d'une bonne croissance mondiale, cet effondrement semblait prématuré. Les fonds diversifiés flexibles ont chuté également, parfois plus que leur profil patrimonial ne le laissait prévoir. Certains fonds patrimoniaux ont perdu jusqu'à 7 ou 8%, ce qui est très frustrant. Cela remet-il en cause mon intérêt pour les fonds flexibles ? Un peu...pour certains fonds en tout cas, que je vous recommande de vendre lors de nos entretiens annuels.
Vous noterez que j'insiste pour vous établir un profil investisseur à jour. Je risque de vous proposer de réduire la volatilité de votre contrat, notamment en prenant des profits. Les temps sont un peu incertains, et donc notre rendez- vous annuel nous permettra de nous mettre sur la même longueur d'onde !
Les actions européennes ne sont pas très chères, mais se portent plutôt bien, avec certains fonds en très grande forme. Mais je crois que je préfère les actions américaines, avec une croissance encore élevée, une FED très réactive et des résultats en conséquence.
Les fonds obligataires sont exposés à un risque de taux et un risque de signature. Peu ont prévu la forte baisse des taux qui nous amène à des taux très négatifs, jamais vus auparavant, et beaucoup continuent à se protéger d'une remontée des taux. Le plus fort, en 2018 et début 2019, a été la volatilité des différentiels de taux entre Etats et Entreprises, un grand coup d'accordéon qui a fortement dégradé les valorisations en fin d'année, et les a fait rebondir au premier trimestre. Ils semblent toutefois encore une bonne alternative au fonds euro.
Je dois dire un petit mot sur H20 Multibonds, dont j'avais saupoudré certains de vos portefeuilles, et dont les performances ont été extraordinaires, même après le mini-scandale qui l'a touché brièvement en juin. Ce fonds est basé sur des paris amplifiés sur différentes classes d'actifs, avec des positions qui peuvent multiplier les pertes et les gains. Le fonds est bien géré et les paris sont profitables pour l'instant, toutefois je recommande fortement de prendre ses profits régulièrement, de manière à rembourser l'investissement initial, et de ne continuer à "jouer" qu'avec les profits. Un article du Financial Times, mentionnant que le fonds détenait des positions illiquides, a fortement fait chuter le fonds en juin, provoquant des sorties sur toute la gamme. H20 s'est expliqué très vite, a corrigé ses placements, et a retrouvé très rapidement la confiance des investisseurs. Il faut dire que les positions illiquides ne représentaient que quelques % du fonds, et a postériori l'article semblait donc à charge. Néanmoins trop de succès crée des inimitiés, qui peuvent avoir un fort impact sur les fonds. Faisons le point régulièrement.
Rendements des fonds euro des contrats d'assurance vie :
Les taux des emprunts d'Etat sont négatifs sur presque toutes les maturités, et la collecte en assurance vie devra s'y investir en grande partie, diminuant mathématiquement le rendement moyen des fonds. Ce sera nécessairement reflété dans les rendements servis sur les fonds euro début 2020, qui seront clairement au-dessous de 1.50% (avant les prélèvements sociaux !). En outre, les assureurs cherchent à décourager les investisseurs qui veulent tout placer en fonds euro, et exigent dorénavant un pourcentage placé en unités de comptes.
Il faut penser différemment : au lieu d'un fonds euro classique de type obligataire, on peut diversifier sur un fonds euro de type immobilier, avec le contrat d'assurance vie Primonial Sérénipierre. Il s'en est bien sorti, avec 3.30% de rendement en 2018.
L'avantage : un fonds très diversifié sur des actifs immobiliers, en direct ou en pierre papier, et qui n'entre pas dans l'IFI. Primonial est un pionnier dans ce domaine (et veut lancer un fonds euro en Private Equity bientôt...). On peut parfois profiter des quelques occasions dans l'année où l'on peut investir 50% du contrat dans ce fonds euro, et être donc réactif...et accepter le risque immobilier.
Retraite :
Madelin et PERP. La loi Pacte va redistribuer les cartes en cette fin d'année 2019, sans être révolutionnaire, avec, pour simplifier, un contrat entreprise et un contrat individuel et plusieurs enveloppes dans chacun. Bercy voulait faire simple... c'est raté, mais il sera dorénavant possible de sortir de cette épargne retraite en capital... en payant l'impôt ! Les décrets d'application viennent de sortir, et les produits devraient être disponibles après le 1er octobre, tous les assureurs étant dans les starting-blocks. Cela va demander moult explications mais je vous contacterai bientôt pour les prodiguer et vous aider dans les démarches.
Bénéficier de la déduction totale des sommes investies cette année était impossible si l'on n’avait pas investi sans défiscalisation en 2018, et chacun avait repoussé à 2020 les versements PERP, pour retrouver des taux habituels de défiscalisation. Le nouveau contrat devrait permettre une défiscalisation totale et il faudra donc profiter de la fenêtre d'opportunité qui s'ouvrira dès que les nouveaux produits seront sortis...tout en prenant le temps de bien les analyser. Rendez-vous en Octobre !
L'immobilier est massacré fiscalement en France, mais il existe quelques fonds qui le sont moins, ou quelques solutions plus light. Entre autres :
- SCPI NovaPierre Allemagne. Un placement en murs de commerces en Allemagne, packagé en SCPI à la française, et avec une fiscalité allemande, me parait une solution intéressante sur le long terme, pour recevoir des revenus peu fiscalisés, dans un pays refuge en cas de tensions européennes, et sur des actifs solides. (attention, il entre dans l' IFI)
- L'OPCI Silver Generation. A Plus Finance a créé un fonds immobilier, avec 65-75°% de parts de résidences seniors, non médicalisées, qui bénéficient du statut de LMNP, autrement dit bénéficiant d'amortissements importants, et donc sans fiscalité. Le reste du fonds est investi sur des fonds financiers, et taxés au PFU de 30%. Entre en partie dans l'IFI.
- SCPI en démembrement. Il est possible d'investir dans le Grand Paris en Nue-Propriété dans des véhicules bien diversifiés, avec des rendements nets intéressants (dépendant des clés de répartition entre Usufruit et Nue Propriété). (Avantage : n'entre pas dans l'IFi, et ne subit pas les prélèvements sociaux).
- Fonds immobiliers en assurance vie. Après une étude de votre tranche marginale d'imposition et de votre horizon d'investissement, ma recommandation peut s'orienter vers les SCPI au sein de votre assurance vie, malgré les droits d'entrée parfois élevés. Ils sont une bonne alternative au fonds euro, dont le rendement ne cesse de diminuer. Il y a des caveat bien sûr, comme le coût du contrat, mais sur le long terme, cela peut avoir du sens, dans une optique comme celle du grand Paris par exemple.
N'hésitez pas à m'interroger sur les avantages et inconvénients de chacun.
Toujours à votre disposition pour toute question ou conseil.
Bien à vous,
Hervé Langlet
Saint-Sabin Patrimoine
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